XANTHOUMOL – UNE MOLÉCULE MIRACLE

DES PROPRIÉTÉS ANTI-INFLAMMATOIRES AUX PROPRIÉTÉS ANTI-CANCÉREUSES ET ANTI-NEURODÉGRADATIVES

Voir d'autres articles

RECHERCHE SUR LE XANTHOUMOL

Le xanthohumol est un flavonoïde présent dans les cônes de houblon (Humulus lupulus L.). Les recherches à son sujet ont débuté dans la seconde moitié du XXe siècle et se sont rapidement développées depuis les années 1990. Des centaines d'expériences ont été menées sur le xanthohumol, examinant ses propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, antifongiques, neuroprotectrices, anticancéreuses, immunomodulatrices et métaboliques.
 
Les recherches sur le xanthohumol sont menées in vitro (en laboratoire) et in vivo (chez l'animal), et les essais cliniques chez l'homme sont également de plus en plus fréquents. Nombre de ces études indiquent que le xanthohumol présente un potentiel considérable pour le maintien d'une bonne santé. Il pourrait s'agir de la solution miracle que le monde attend depuis des années.
EFFET ANTI-INFLAMMATOIRE ET RENFORCEMENT DU SYSTÈME IMMUNITAIRE

L'inflammation est un processus naturel qui aide notre corps à combattre les infections et les blessures, mais lorsqu'elle persiste trop longtemps, elle devient problématique. L'inflammation chronique est à l'origine de nombreuses maladies, des maladies cardiaques au diabète en passant par la dépression.

Action du xanthohumol

Les effets du xanthohumol sont impressionnants, car il a la capacité de supprimer efficacement les processus inflammatoires dans l'organisme. Des études en laboratoire et chez l'homme ont montré que même de faibles doses de cette substance peuvent inhiber l'activité de régulateurs clés de l'inflammation, tels que la voie NF-κB et l'inflammasome NLRP3 [1], entraînant une réduction de la production de cytokines pro-inflammatoires et une amélioration des mécanismes antioxydants naturels des cellules [2]. Ainsi, le xanthohumol aide l'organisme à réduire l'inflammation chronique, à l'origine de nombreuses maladies, dont l'athérosclérose et le diabète de type 2.

Réduit l'inflammation

L'arthrose en est un exemple : le xanthohumol a inhibé la dégradation du cartilage lors d'études en laboratoire. Outre l'inhibition de la production de cytokines inflammatoires, le xanthohumol limite l'activation et le transfert du facteur C/EBPβ vers le noyau cellulaire, responsable de l'activation des gènes associés à la dégradation du cartilage. De plus, il augmente la production de collagène de type II et d'aggrécane, essentiels à la santé du cartilage, dont l'absence entraîne sa destruction [3].

ACTION DU XANTHOUMOL

Preuve tangible de l'effet du xanthohumol sur les processus inflammatoires. Une étude clinique préliminaire suggère qu'une supplémentation en xanthohumol pourrait être associée à une amélioration des marqueurs inflammatoires et à une meilleure évolution de la maladie à coronavirus.
 
L'administration de xanthohumol pendant le traitement standard a significativement réduit la mortalité, raccourci la durée de la maladie et abaissé les taux de marqueurs inflammatoires dans l'organisme. Ceci pourrait apporter une réponse aux futurs défis épidémiologiques [4].
PROPRIÉTÉS ANTIOXYDANTES ET PRÉVENTION DES MALADIES

PROPRIÉTÉS ANTIOXYDANTES ET PRÉVENTION DES MALADIES

Les antioxydants sont des molécules qui neutralisent les radicaux libres nocifs dans l'organisme. Ces radicaux libres sont des molécules instables qui peuvent causer des dommages oxydatifs à nos cellules, entraînant une inflammation chronique et le développement de maladies.
 
Les antioxydants préviennent ou retardent ces dommages en neutralisant les radicaux libres avant qu'ils ne causent des dommages. Les scientifiques ont découvert que, dans ce cas précis, les effets du xanthohumol sont tout aussi impressionnants : il possède de puissantes propriétés antioxydantes et neutralise efficacement les radicaux libres, responsables des dommages cellulaires et du vieillissement accéléré [5].

GARDIEN DU GLYCOCALIX – LE BOUCLIER PROTECTEUR DES CELLULES

Le glycocalyx est une fine couche hautement hydratée de glycoprotéines et de protéoglycanes qui recouvre la surface externe de presque toutes les cellules de notre corps. Il agit comme un bouclier invisible, protégeant les cellules des dommages mécaniques et chimiques en créant une barrière qui protège la membrane cellulaire des facteurs externes nocifs. Il contribue ainsi à leur bon fonctionnement. Grâce à cette couche, les cellules peuvent se reconnaître et communiquer entre elles.
 
Le glycocalyx a une autre fonction essentielle : il aide le système immunitaire à reconnaître les différentes cellules et assure une bonne communication intercellulaire, essentielle au développement de l'organisme. La composition et la disposition des sucres spécifiques à la surface de chaque cellule permettent leur identification et leurs interactions mutuelles.
 
De plus, le glycocalyx joue un rôle important dans la signalisation cellulaire et contribue à protéger les cellules intestinales des effets des enzymes digestives, ce qui est essentiel au maintien de leur intégrité dans l'environnement difficile du tube digestif.

COMMENT LE XANTHOUMOL AIDE-T-IL À PROTÉGER LE GLYCOCALIX ?

Le mécanisme de dégradation du glycocalyx peut être comparé à l'action de « ciseaux moléculaires » coupant ses chaînes sucre-protéine. Parmi les enzymes importantes impliquées dans ce processus, on trouve :
 

héparanase décompose les sulfates d'héparane, qui sont le principal composant du glycocalyx
hyaluronidase détruit l'acide hyaluronique
métalloprotéinases matricielles décomposer les protéines qui maintiennent la structure du glycocalyx
Le xanthohumol agit comme un frein moléculaire sur ces enzymes. Il réduit leur activité et la production de gènes. De plus, il stabilise indirectement la structure du glycocalyx en limitant l'expression et l'action des enzymes de dégradation, ce qui contribue à son maintien et à sa stabilité. Ainsi, le xanthohumol non seulement arrête sa destruction, mais préserve également son intégrité [6], [7].
 
Le xanthohumol inhibe non seulement la dégradation du glycocalyx, mais favorise également sa régénération efficace dans l'organisme. Il stimule divers mécanismes de réparation, notamment la production de protéines structurales telles que le syndécane et le perlécan, qui jouent un rôle crucial dans la stabilité du glycocalyx. Des données préliminaires suggèrent que le xanthohumol pourrait favoriser l'expression des gènes impliqués dans la synthèse des glycosaminoglycanes – principaux composants de cette couche – et la protéger des dommages oxydatifs [8], [9].
GLYCOCALIX DANS LES CELLULES ENDOTHÉLIALES DES VAISSEAUX SANGUINS

GLYCOCALIX DANS LES CELLULES ENDOTHÉLIALES DES VAISSEAUX SANGUINS

Le glycocalyx endothélial est relativement plus épais et plus complexe que celui des autres types de cellules. Il remplit des fonctions importantes : il régule la circulation sanguine dans les vaisseaux, les protège des dommages et transmet des signaux entre les cellules.
 
Il contribue à prévenir la formation de caillots et régule la pression artérielle.
 
Cette couche réduit la friction entre les cellules, les empêchant de se coller les unes aux autres.
 
Par exemple, à la surface des érythrocytes (globules rouges), le glycocalyx forme un revêtement lisse qui leur permet de circuler librement dans les vaisseaux sanguins sans coller entre eux ni aux parois vasculaires.

PROBLÈMES CARDIOVASCULAIRES

Lorsque cette couche est endommagée, par exemple par une maladie, une infection (p. ex., septicémie, COVID-19), le stress ou d'autres facteurs, les vaisseaux deviennent plus perméables, ce qui entraîne de graves problèmes cardiovasculaires tels que l'athérosclérose ou la formation de caillots inflammatoires.
 
Des maladies comme le diabète, l'hypertension, les traumatismes et la chirurgie peuvent affecter la dégradation du glycocalyx, notamment lorsque la glycémie ou le taux de sel dans l'organisme sont trop élevés [10].

BOUCLIER ANTIOXYDANT

Le xanthohumol rompt le cercle vicieux de l'inflammation qui aggrave le glycocalyx. Il réduit l'adhésion des globules blancs aux vaisseaux, diminue la libération de cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IL-6) et renforce l'intégrité des jonctions entre les cellules endothéliales [11], [12].
 
Il agit également comme un bouclier antioxydant : il neutralise les radicaux libres et active les enzymes protectrices naturelles (HO-1, NQO1) via la voie NRF2-ARE, protégeant ainsi le glycocalyx du stress oxydatif [13].
 
L'amélioration de la fonction endothéliale grâce au xanthohumol augmente l'élasticité vasculaire et sa capacité à réguler la pression artérielle. Le xanthohumol influence la signalisation calcique dans les cellules endothéliales, ce qui a un effet bénéfique sur l'ensemble du système vasculaire [14].

TRAITEMENT DES COMPLICATIONS

La protection du glycocalyx contribue à prévenir l'athérosclérose, réduit le risque de caillots sanguins et favorise la réparation vasculaire après une blessure. Le xanthohumol est donc un élément important de la prévention des maladies cardiovasculaires [15].
 
Dans les maladies graves comme le sepsis, le xanthohumol peut réduire les fuites vasculaires, contrôler l'inflammation excessive et protéger la barrière hémato-tissulaire, un élément essentiel au traitement des complications [16], [17].
 
Dans les maladies chroniques (diabète, hypertension, maladies auto-immunes), le xanthohumol ralentit la dégradation du glycocalyx associée à l'inflammation chronique, favorise la régénération vasculaire et améliore la microcirculation, ce qui peut prévenir les complications vasculaires [18].

Grâce à ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, le xanthohumol protège également les vaisseaux des dommages liés au vieillissement, ce qui en fait une mesure préventive potentielle contre les maladies vasculaires liées à l'âge.
 
En résumé, le glycocalyx est une couche protectrice et de communication universelle et multifonctionnelle pour presque toutes les cellules. Par conséquent, sa protection et sa régénération, par exemple grâce au xanthohumol, harmonisent le fonctionnement de la plupart des systèmes, du système immunitaire au système nerveux, favorisant ainsi l'homéostasie cellulaire dans tout l'organisme.

LE POTENTIEL DE LUTTE CONTRE LE CANCER DU XANTHOUMOL

Le cancer est l'une des principales causes de décès dans le monde. Son développement et sa progression sont un processus complexe impliquant divers facteurs génétiques et environnementaux. Des études ont montré que le xanthohumol présente un large spectre d'effets anticancéreux grâce à des mécanismes moléculaires multi-cibles. Parmi ceux-ci, on peut citer:
 

Induire la mort des cellules cancéreuses (apoptose) Le xanthohumol contribue à « ordonner » la mort des cellules cancéreuses malades. Normalement, l'organisme malade se purifie par le processus de mort cellulaire programmée, ou apoptose, mais les cellules cancéreuses échappent souvent à ce mécanisme. Le xanthohumol peut rétablir ce processus en activant des protéines dans les cellules cancéreuses qui incitent celles-ci à désactiver nombre de leurs propres « mécanismes de défense », entraînant leur mort. [19]

Le xanthohumol active les principales voies apoptotiques en:
 

voie mitochondriale augmente l'expression des protéines pro-apoptotiques (par exemple, Bax, AIF) et diminue la quantité de protéines anti-apoptotiques (par exemple, Bcl-2, Bcl-XL), ce qui provoque la perte de la fonction mitochondriale et la libération de signaux de mort cellulaire [20]
Activation des caspases stimule les enzymes caspases (3, 8, 9) pour décomposer les protéines et l'ADN [21]
Sentier p53 augmente le niveau de protéine p53, qui arrête la division cellulaire et déclenche l'apoptose [22]
Inhiber la reproduction des cellules cancéreuses Le xanthohumol interrompt le cycle de vie des cellules cancéreuses en bloquant leur division et leur multiplication. Il arrête la duplication de l'ADN et bloque les voies de signalisation PI3K/Akt/mTOR, ERK1/2 et NF-κB qui contrôlent la prolifération cellulaire [23].
Blocage de la formation de vaisseaux sanguins autour de la tumeur (angiogenèse) Le xanthohumol inhibe la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui fournissent de l'oxygène et des nutriments à la tumeur [24], [25]
Prévention des métastases Le xanthohumol renforce les barrières protectrices de l'organisme et empêche la propagation des cellules cancéreuses [26]
Effet anti-inflammatoire Le xanthohumol réduit le niveau de substances responsables de l'inflammation chronique qui favorise le développement du cancer [27]
Perturbation du métabolisme énergétique dans les cellules cancéreuses Le xanthohumol inhibe la glycolyse (le processus de production d'énergie par les cellules cancéreuses) en inhibant l'hexokinase 2 et la voie EGFR-Akt-HK2, limitant la consommation de glucose et la production de lactate et favorisant l'apoptose [28], [29]

De plus, le xanthohumol agit sélectivement contre les cellules cancéreuses, montrant une plus grande toxicité envers elles que envers les cellules saines [30].

EXEMPLES DE CANCER POUR LESQUELS LE XANTHOUMOL A ÉTÉ UTILISÉ :


Cancer du sein [31]
Cancer de la prostate [32]
Cancer du poumon [33]
Carcinome du nasopharynx [34]
Cancer du col de l'utérus [35]
Cancer des voies biliaires [36]
Myélome multiple [37]
Cancer du pancréas [38]
Glioblastome multiforme [39]
Cancer du côlon [40]
Cancer du larynx [41]
Leucémie [42]
Carcinome hépatocellulaire [43]
Cancer du côlon [44]
Mélanome [45]
Cancer glandulaire du poumon (adénocarcinome) [46]
Cancer du foie [47]
Cancer de l'estomac [48]

EFFICACITÉ DE L'UTILISATION DE LA CHIMIOTHÉRAPIE

Selon des expériences en laboratoire, le xanthohumol peut amplifier les effets de la chimiothérapie, facilitant ainsi la destruction des cellules cancéreuses et affaiblissant leur résistance [49].
 
C'est pourquoi l'association du xanthohumol à la chimiothérapie ne doit être envisagée que dans le cadre d'un essai clinique ou avec le consentement explicite de l'équipe oncologique, car il s'agit encore d'une orientation de recherche et non d'une norme de soins [50].
SKUTECZNOŚĆ STOSOWANIA WRAZ Z CHEMIOTERAPIĄ

Mécanisme de soutien de la chimiothérapie au niveau moléculaire

Le xanthohumol pourrait augmenter la sensibilité des cellules cancéreuses du côlon aux médicaments standards (par exemple, le 5-FU et l'oxaliplatine), ce qui signifie concrètement que les cellules cancéreuses peuvent être plus facilement « tuées » par chimiothérapie [51].
 
L'administration de xanthohumol avant l'irinotécan (SN38) dans des modèles cellulaires a entraîné un effet synergique, entraînant une augmentation du nombre de cellules cancéreuses mortes avec une charge médicamenteuse égale ou inférieure [52].
 
Le xanthohumol pourrait réduire l'activité des protéines responsables de la résistance aux médicaments en éliminant activement les médicaments des cellules (MDR1/ABCB1 et protéines apparentées), rendant ainsi les cellules plus sensibles au traitement [53].
 
Il agit également comme un « interrupteur » pour d'importants signaux de survie des cellules cancéreuses (Wnt/β-caténine, NF-κB, Notch), améliorant ainsi l'efficacité de la chimiothérapie [54].

Ce que montrent les modèles

Dans des modèles 3D de cancer du sein et du poumon, le xanthohumol a réduit l'invasivité et bloqué le cycle cellulaire, suggérant un potentiel en complément d'une polythérapie [55].
 
Dans le cancer du pancréas, l'association du xanthohumol à la plumbagine a produit un effet plus puissant que l'un ou l'autre composé seul, illustrant le concept de synergie d'association [56].
 
Des études sur les cellules souches du cancer du côlon ont montré que le xanthohumol associé à la chimiothérapie augmentait significativement l'efficacité du traitement en réduisant la prolifération et en inhibant l'auto-renouvellement cellulaire [57].
 
L'administration séquentielle de xanthohumol et de SN38 a entraîné une mort synergique des cellules tumorales avec une réduction de la charge chimiothérapeutique [58].
 
Ces études soulignent la capacité du xanthohumol à améliorer les résultats de la chimiothérapie en sensibilisant les cellules tumorales et en limitant leurs mécanismes de défense.

ACCOMPAGNEMENT DANS LES THÉRAPIES MÉDICAMENTEUSES

Le xanthohumol peut agir en synergie ou en complément de certains médicaments non chimiothérapeutiques, bien que les recherches menées jusqu'à présent se soient principalement concentrées sur des substances et des effets pharmacologiques spécifiques. Il a été démontré que le xanthohumol renforce l'activité de certains médicaments non stéroïdiens et antituberculeux et améliore la sécurité du traitement grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, sans provoquer d'interactions indésirables significatives avec les médicaments courants.

Association avec des antibiotiques pour les infections Le xanthohumol peut être associé à certains antibiotiques, augmentant ainsi significativement leur efficacité antibactérienne. Des études ont montré que l'interaction avec la ciprofloxacine ou la polymyxine B renforce l'effet thérapeutique, contribuant ainsi à combattre les souches bactériennes résistantes. Le xanthohumol facilite le ciblage bactérien par les antibiotiques [59].
Soutenir le traitement de la tuberculose Dans les modèles animaux, l'association du xanthohumol et de l'isoniazide a réduit la numération bactérienne plus efficacement que le médicament seul. De plus, le xanthohumol a protégé le foie des dommages induits par un traitement à long terme, agissant comme un « garde du corps » naturel des cellules hépatiques [60].
Soutien au traitement des infections sévères et du sepsis Chez les patients gravement atteints de la COVID-19, l'administration de xanthohumol en association avec des médicaments a réduit la mortalité, raccourci la durée de la maladie et atténué l'inflammation [61]. Des études sont également en cours pour explorer l'utilisation du xanthohumol dans le traitement du sepsis, une infection grave et potentiellement mortelle [62].
Aide aux problèmes métaboliques (par exemple, diabète, surpoids) Chez les personnes souffrant de problèmes métaboliques, tels que le surpoids ou le diabète, l’utilisation du xanthohumol sous des formes modernes, par exemple enfermé dans des micelles, a entraîné un meilleur contrôle de la glycémie et une meilleure combustion des graisses grâce à une meilleure absorption [63].
Protection du cœur et des vaisseaux sanguins Comme mentionné précédemment, le xanthohumol a des effets protecteurs sur le système circulatoire : il inhibe la formation de dépôts de calcium dans les vaisseaux, prévenant ainsi leur durcissement, et réduit le risque de caillots sanguins [64]. Il obtient de meilleurs résultats lorsqu'il est associé à d'autres substances favorisant la santé vasculaire, telles que l'acide hyaluronique, le fucoïdane, la glucosamine et des antioxydants qui renforcent la protection contre les dommages oxydatifs [65]. La protection et la régénération complètes du glycocalyx, une structure vasculaire clé, sont renforcées par la synergie du xanthohumol avec l'héparane et l'héparine [66].
Soulagement de la douleur et protection du cerveau Des études animales ont montré que le xanthohumol réduisait la douleur et l'inflammation dans les maladies rhumatismales [67]. Une autre expérience a montré qu'il protégeait les cellules cérébrales lors d'un accident vasculaire cérébral (AVC), limitant ainsi les dommages et accélérant la guérison [68].
Soutien lors d'infections virales, par exemple COVID-19 Le xanthohumol peut inhiber la réplication virale et atténuer les orages cytokiniques, une réaction excessive du système immunitaire. Des études ont montré que le xanthohumol peut être utilisé en traitement d'appoint chez les patients gravement atteints de la COVID-19 : il présente de puissants effets anti-inflammatoires, améliore les résultats cliniques et réduit la mortalité. Ces résultats suggèrent que le xanthohumol est un traitement d'appoint prometteur au traitement de la COVID-19 en soins intensifs [69], [70], [71].

En résumé, le xanthohumol est considéré comme un adjuvant sûr dans le traitement de nombreuses maladies, notamment infectieuses, cardiaques et métaboliques. Il contribue à améliorer l'efficacité des médicaments et protège l'organisme de certains effets secondaires, ce qui peut améliorer la qualité de vie des patients pendant le traitement.

ACCOMPAGNEMENT DANS LE TRAITEMENT DE L'ÉPILEPSIE

Le xanthohumol présente des propriétés prometteuses dans le traitement de l'épilepsie, selon des études animales et cellulaires disponibles. Dans des modèles épileptiques, il a significativement réduit la gravité des crises, protégé les cellules nerveuses et réduit les taux de glutamate – une substance dont l'excès peut provoquer des lésions cérébrales [72].
 
Son mécanisme d'action consiste à moduler les récepteurs GABA_A, essentiels à l'inhibition de l'activité cérébrale excessive à l'origine des crises. Le xanthohumol augmente l'activité de ces récepteurs, contribuant ainsi à contrôler les crises tout en présentant moins d'effets secondaires que les benzodiazépines traditionnelles [73].
 
De plus, le xanthohumol protège les neurones des dommages causés par une stimulation excessive par le glutamate, neutralise les radicaux libres et présente des effets anti-inflammatoires, ce qui pourrait contribuer à la protection cérébrale à long terme chez les personnes épileptiques [74].
 
En conclusion, le xanthohumol a un fort potentiel en tant qu’agent anticonvulsivant et neuroprotecteur naturel, cependant, d’autres études cliniques sont nécessaires pour déterminer dans quelle mesure il peut soutenir le traitement de l’épilepsie chez les patients [75], [76].

EFFET ANTIDÉPRESSEUR

EFFET ANTIDÉPRESSEUR

La dépression n'est pas seulement une mauvaise humeur : c'est une maladie grave où le cerveau « s'enflamme ». Des recherches scientifiques montrent que l'inflammation chronique du cerveau joue un rôle clé dans le développement de la dépression. Le xanthohumol pourrait agir comme un antidépresseur naturel, bien que cela ait été confirmé principalement par des études animales.
 
Une étude récente de 2025 a révélé que le xanthohumol réduisait les niveaux de substances inflammatoires souvent présentes chez les personnes dépressives. Il renforçait également les mécanismes de défense naturels des cellules nerveuses et les aidait à se régénérer plus rapidement en cas de stress [77].
 
Une étude plus ancienne de 2013 a examiné si le xanthohumol réduisait l'anxiété. Elle a constaté qu'il n'avait pas d'effet sédatif important, contrairement aux benzodiazépines comme le Relanium. Cependant, les scientifiques n'excluent pas la possibilité que le xanthohumol affecte l'humeur différemment, en agissant sur différents mécanismes cérébraux [78].

AVANTAGES SUPPLÉMENTAIRES POUR VOTRE CERVEAU

Le xanthohumol n'affecte pas seulement l'humeur, mais possède également d'autres propriétés bénéfiques. Des études ont montré qu'il protège le système nerveux du vieillissement prématuré [79], aide les cellules nerveuses à se défendre en cas d'hypoxie, comme lors d'un accident vasculaire cérébral [80], et améliore l'activité des composés responsables de la mémoire et des connexions neuronales [81].
 
Des études in vivo antérieures suggèrent que le xanthohumol pourrait contribuer à lutter contre la déprime et les symptômes de la dépression. Ses effets sont multiples : il réduit l'inflammation cérébrale, protège les cellules nerveuses et aide l'organisme à gérer le stress.

RECONSTRUIRE ET AMÉLIORER LE SYSTÈME DIGESTIF

Nos intestins ne sont pas seulement le siège de la digestion des aliments, mais aussi un véritable « second cerveau » qui influence notre santé, notre humeur et notre état d'esprit. Ils abritent des milliards de bactéries qui composent le microbiote intestinal, lequel joue un rôle crucial dans le maintien de la santé de l'organisme. Le xanthohumol est un hôte idéal pour ces micro-organismes bénéfiques, démontrant un potentiel thérapeutique important pour restaurer et améliorer le système digestif, en particulier les intestins. La recherche met en évidence ses mécanismes d'action multidimensionnels [82], [83], [84].

EFFET SUR LE MICROBIOTE INTESTINAL

EFFET SUR LE MICROBIOTE INTESTINAL

Une découverte clé est que le xanthohumol a un effet bénéfique sur le métabolisme du glucose et la fonction intestinale uniquement en présence d'un microbiote intestinal. Dans des études menées sur des souris aseptiques, le xanthohumol n'a pas affecté les paramètres métaboliques, tandis que chez des animaux présentant un microbiote normal, une amélioration significative de la sensibilité à l'insuline et de l'équilibre glycémique a été observée [85].
 
Le xanthohumol agit comme un prébiotique et soutient les bactéries intestinales bénéfiques. De plus, ses métabolites produits par les bactéries intestinales peuvent modifier la composition du microbiote intestinal et influencer sa fonction. Dans des études cliniques menées chez des adultes en bonne santé, une supplémentation en xanthohumol pendant 8 semaines a induit des effets spécifiques, notamment une réduction du métabolisme des acides biliaires associé aux bactéries Prevotella et Ruminococcus. Une augmentation de l'abondance des bactéries intestinales bénéfiques, notamment Akkermansia muciniphila, Parabacteroides goldsteinii et Alistipes finegoldii, a également été observée (86), [87].

ESSAIS CLINIQUES SUR LA MALADIE DE CROOHN

Des essais cliniques sont actuellement en cours, dans lesquels le xanthohumol est administré à des patients atteints de la maladie de Crohn active. L'étude XMaS porte sur un maximum de 32 patients recevant 24 mg de xanthohumol par jour pendant 8 semaines. Les biomarqueurs de sécurité, les marqueurs inflammatoires, la fonction plaquettaire, l'activité de la maladie (CDAI), la composition du microbiote fécal et les métabolites du xanthohumol sont surveillés [88].

ACTION DANS LA COLONITE

Dans un modèle murin de colite induite par le DSS, le xanthohumol a significativement amélioré la maladie. Il a protégé l'épithélium intestinal des lésions, réduit la production de cytokines inflammatoires et le stress oxydatif, et bloqué l'action des enzymes et des facteurs impliqués dans l'inflammation, tels que la cyclooxygénase-2 et la voie NF-κB [89].

IMPACT SUR LA SANTÉ OSSEUSE DES MALADIES INTESTINALES

Des études récentes indiquent que le xanthohumol pourrait réduire le risque d'ostéoporose chez les personnes atteintes d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI). Il agit en limitant la quantité de substances pro-inflammatoires (par exemple, IL-6, IL-17A, TNF-α), en favorisant le métabolisme osseux, en régulant le métabolisme du tryptophane bactérien et en protégeant la muqueuse intestinale [90].

ACTION GASTROPROTECTRICE

Le xanthohumol stimule la cicatrisation de la muqueuse gastrique. Des extraits de feuilles et de cônes de houblon contenant du xanthohumol, administrés à des doses de 100 à 150 mg/kg de poids corporel, ont efficacement réduit les ulcères gastriques chez le rat [91].
 
De plus en plus d'études démontrent le potentiel du xanthohumol à améliorer et à soutenir la fonction digestive en régulant la flore intestinale, en protégeant l'intestin, en réduisant l'inflammation et en contribuant au traitement des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Des essais cliniques sont actuellement en cours pour confirmer son efficacité thérapeutique dans les affections gastro-intestinales.

SÉCURITÉ D'UTILISATION DU XANTHOUMOL

L'une des études les plus complètes sur l'innocuité du xanthohumol a été menée en 2021 auprès d'un groupe de 30 adultes en bonne santé ayant reçu 24 mg de ce composé par jour pendant huit semaines. Les résultats ont montré que le xanthohumol était bien toléré et sûr. Aucun effet indésirable grave ni modification significative des paramètres hépatiques, rénaux ou hématopoïétiques n'ont été observés [92], [93].
 
Des études antérieures sur des modèles animaux ont confirmé l'absence de toxicité, même à des doses très élevées. Des souris ayant reçu environ 1 000 mg de xanthohumol par kilogramme de poids corporel pendant trois semaines n'ont montré aucun signe de lésion organique ni de perturbation de l'homéostasie [94].

 

Contre-indications hormonales Les interactions avec les hormones sexuelles constituent le groupe de contre-indications le plus important. Le xanthohumol agit comme un antagoniste des œstrogènes en bloquant leurs récepteurs [95]. Il peut également inhiber l'activité de l'enzyme aromatase, qui convertit la testostérone en œstrogènes.
Thérapie hormonale Le xanthohumol peut réduire l'efficacité des préparations hormonales à base d'œstrogènes en se liant de manière compétitive aux récepteurs d'œstrogènes. Les personnes suivant un traitement hormonal doivent consulter un médecin avant de commencer une supplémentation [96].
Contre-indications oncologiques Un cancer de la prostate avancé peut constituer une contre-indication relative à l'utilisation du xanthohumol. Bien que la plupart des études indiquent des propriétés anticancéreuses de ce composé, certaines études suggèrent qu'il pourrait activer certaines voies cellulaires dans certaines conditions. Dans ce cas, la supplémentation doit être supervisée par un oncologue [97].
Interactions médicamenteuses
Le xanthohumol peut affecter le métabolisme des médicaments en inhibant les enzymes du cytochrome P450, notamment les CYP1A1, CYP1A2, CYP1B1 et CYP3A4. Ceci peut entraîner une augmentation des concentrations de certains médicaments dans l'organisme, notamment :
 
les antipsychotiques (par exemple, clozapine, olanzapine) ;
 
les antiarythmiques (par exemple, propranolol, mexilétine) ;
 
les agents chimiothérapeutiques (par exemple, paclitaxel, vinblastine) ;
 
les inhibiteurs calciques [98]
 
Les personnes prenant des médicaments métabolisés par ces enzymes doivent consulter un médecin avant de prendre un supplément de xanthohumol.

LA RECHERCHE EST TOUJOURS EN COURS

Le xanthohumol est un exemple de substance naturelle aux multiples vertus pour la santé : protection des structures cellulaires, soutien des systèmes digestif et immunitaire, amélioration de l’humeur et augmentation de l’efficacité des traitements. Cette molécule est présente en plus forte concentration commerciale dans le produit X8 de Magavena. Ce complément alimentaire/Bioatractor est fabriqué à partir de cônes de houblon issus de cultures biologiques spécifiques.
 
Grâce à une méthode d’extraction unique, X8 présente une concentration élevée en molécule active et une biodisponibilité élevée, ce qui signifie qu’il est facilement absorbé et assimilé par l’organisme.
 
Si le xanthohumol n’est pas la panacée pour tous les maux, il peut significativement soutenir l’organisme face aux problèmes de santé quotidiens, accélérer la régénération et renforcer les défenses naturelles. Bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une norme clinique, les résultats de recherche actuels sont encourageants et ouvrent la voie à un soutien plus efficace pour la santé. Le xanthohumol illustre comment la nature peut apporter des solutions efficaces : il suffit de savoir les découvrir et de les utiliser judicieusement.

REMARQUES

[1]https://www.nature.com/articles/s41598-022-19220-6
[2]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9596557/
[3]https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2021.680585/full
[4]https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0753332222014718
[5]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25587858/
[6]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39767595/
[7]https://www.frontiersin.org/journals/immunology/articles/10.3389/fimmu.2024.1490395/full
[8]https://respiratory-research.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12931-022-02193-5
[9]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10970401/
[10]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4828893/
[11]https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpcell.00259.2020
[12]https://respiratory-research.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12931-021-01793-x
[13]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21093515/
[14]https://biomedres.us/fulltexts/BJSTR.MS.ID.003860.php
[15]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC3771820/
[16]https://reference-global.com/article/10.2478/rrlm-2024-0031
[17]https://journals.lww.com/anesthesia-analgesia/abstract/2020/12000/systemic_inflammatory_response_syndrome_after.7.aspx
[18]https://www.ophthalmologypoland.com.pl/Sulodexide-Therapy-for-the-Treatment-of-Diabetic-Retinopathy,178043,0,2.html
[19]https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2018.00530/full
[20]https://www.spandidos-publications.com/10.3892/or.2015.4455
[21]https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1155/2015/921306
[22]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30119200/
[23]https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1155/2015/921306
[24]https://yadda.icm.edu.pl/baztech/element/bwmeta1.element.baztech-d8618c3e-79bd-43fe-88e1-96a3e270060d/c/Petzke_E.pdf
[25]https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1096/fj.05-5128fje
[26]https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2018.00530/full
[27]https://www.nature.com/articles/s41598-022-19220-6
[28]https://www.ijbs.com/v15p2497.pdf
[29]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6775317/
[30]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22407755/
[31]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4258681/
[32]https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1386142520300895
[33]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26664015/
[34]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35229981/
[35]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25949267/
[36]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5675694/
[37]https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0304416519301941
[38]https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S088723331930949X?via=ihub
[39]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7196271/
[40]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31983118/
[41]https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0009279715300375
[42]https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphar.2018.00530/full
[43]https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphar.2018.00530/full
[44]https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphar.2018.00530/full
[45]https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphar.2018.00530/full
[46]https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0300483X1630097X
[47]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4689487/
[48]https://www.spandidos-publications.com/10.3892/or.2018.6723
[49]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8392547/
[50]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8123270/
[51]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8392547/
[52]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7226974/
[53]https://www.mdpi.com/1422-0067/22/9/4478
[54]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4689487/
[55]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10394853/
[56]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10888694/
[57]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8392547/
[58]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7226974/
[59]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9036650/
[60]https://pubs.rsc.org/en/content/articlelanding/2020/ra/c9ra10347c
[61]https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0753332222014718?via%3Dihub
[62]https://clinicaltrials.gov/study/NCT06225258
[63]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11594861/
[64]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7599490/
[65]https://patents.google.com/patent/US20180078618A1/en
[66]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4508384/
[67]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10536840/
[68]https://hub.tmu.edu.tw/en/publications/neuroprotective-effects-of-xanthohumol-a-prenylated-flavonoid-fro
[69]https://www.tandfonline.com/doi/full/10.2147/NDS.S265857
[70]https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0753332222014718
[71]https://clinicaltrials.gov/study/NCT06286657
[72]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31816340/
[73]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16636971/
[74]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11548031/
[75]https://www.jneonatalsurg.com/index.php/jns/article/download/3541/3209/15467
[76]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39519590/
[77]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40389582/
[78]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23923669/
[79]https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0955286316306696
[80]https://hub.tmu.edu.tw/en/publications/neuroprotective-effects-of-xanthohumol-a-prenylated-flavonoid-fro
[81]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5166520/
[82] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/mnfr.201800923
[83] https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/19490976.2024.2315633
[84] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40530571/
[85] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8571065/
[87] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4508384/
[88] https://trialsjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13063-022-06782-z
[89] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5787519/
[90] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40530571/
[91]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11674025/
[92]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8221389/
[93]https://clinicaltrials.gov/study/NCT03735420
[94]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20427021/
[95]https://www.ishs.org/ishs-article/848_20
[96]https://www.rxlist.com/supplements/hops.htm
[97]https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11674025/
[98]https://www.rxlist.com/supplements/hops.htm